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mercredi 7 mars 2012

Cascade du Saut-Gendarme année 2008 Martinique.


Curiosités naturelles
La belle cascade du Saut Gendarme est le lieu idéal pour une halte pique-nique et baignade au cœur de la forêt tropicale.

Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


Sur la commune de Fonds-Saint-Denis, l'une des plus verdoyantes de la Martinique, la cascade du Saut Gendarme offre une halte rafraîchissante. Elle est accessible pour tous en cinq petites minutes de marche. Autour de la cascade, l'espace est aménagé pour le pique-nique. La cascade en elle-même se jette du haut de ses dix mètres dans une vasque artificielle, qui permet de s'y baigner dans une eau bien fraîche. Si ce bassin aménagé facilite la baignade, il nuit également au caractère naturel du lieu. Aux abords de la cascade, des sentiers de randonnée serpentent dans la forêt le long de la rivière, permettant de profiter pleinement de la dense végétation. Attention toutefois en période de pluie, car le niveau de la rivière peut alors monter très brutalement !

  Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


Plusieurs versions tentent d'expliquer le nom surprenant de cette cascade. Il serait notamment lié à la Maréchaussée à cheval. Certains disent que les gendarmes appréciaient de s'y arrêter pour se rafraîchir et faire boire leurs chevaux, sur la route de Saint-Pierre. D'autres considèrent qu'elle doit son nom à un gendarme qui y serait mort en essayant d'escalader la paroi. Une dernière version justifie ce nom par un poste de contrôle de gendarmes situé à proximité après l'éruption de la Montagne Pelée, afin d'empêcher les pilleurs d'accéder à la ville de Saint-Pierre dévastée.

Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


La commune de Fonds-Saint-Denis présente une autre curiosité : le Canal de Beauregard, aussi appelé « canal des esclaves », qui s'étend jusqu'au Carbet. Ce canal fut en effet construit au XVIIIe siècle par des esclaves pour approvisionner en eau les distilleries de Saint-Pierre et du Carbet. Un travail de titan ! Une promenade de 3,5 km (environ 3 heures aller-retour) permet de longer ce canal à flanc de montagne sur un muret de 30-40 cm de large. Le paysage montagneux qui s'offre à vous est somptueux, tout comme l'est la végétation environnante (immenses fromagers, forêts de bambou, fougères arborescentes, etc.). La promenade est cependant à proscrire pour les personnes sujettes au vertige, car elle longe parfois des à pics vertigineux de 30 mètres à plus de 100 mètres de profondeur. Dans le canal, vous apercevrez des ciriques, des crabes d'eau douce à la carapace jaune clair. Excursion à éviter par temps de pluie.

  Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


BANANERAIE

  Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


La banane joue en Martinique un rôle essentiel dans l'économie locale. Après la disparition des usines à sucre, et les difficultés rencontrées par les autres secteurs agricoles, elle est un point d'ancrage indispensable au maintien de l'activité et de l'emploi dans les campagnes. Elle maintient, à travers les décennies, des pratiques et des traditions ancestrales et réserve une part très large aux emplois familiaux. Si le bananier a fait de tout temps partie du paysage martiniquais, ce n'est qu'à partir du XX° siècle qu'il y a pris une importance économique. C'est au début du siècle qu'ont démarré, timidement, les expéditions vers la France métropolitaine :

Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


 le pilier de l'économie restait le sucre et ses dérivés, notamment le rhum (80 % des exportations). Les exportations de bananes, produit de luxe, restent donc anecdotiques jusqu'aux années 1950, malgré les progrès techniques qui en facilitent l'acheminement (cales réfrigérées). Mais après-guerre, les consommateurs français prennent de plus en plus goût à la banane, qui apparaît alors comme une alternative à la culture sucrière traditionnelle, profondément touchée par les réformes sociales consécutives au passage de la Martinique au statut de département français en 1946.

Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


 Cette manne fait rapidement de la banane le nouveau pilier de l'économie martiniquaise : elle représente aujourd'hui 70 % des exportations de la Martinique (en valeur) et emploie 15 % des actifs, soit la quasi-totalité de l'emploi rural (production de 250 000 tonnes pour 15 000 emplois directs, lui permettant de couvrir 40 % des besoins du marché français). Plongés dans un univers de plus en plus concurrentiel, notamment depuis l'avènement du Marché unique européen, les producteurs martiniquais ont profité des aides communautaires pour moderniser leurs exploitations et compenser ainsi l'énorme handicap du coût de la main d'œuvre face aux autres producteurs (Afrique et Amérique latine : le coût peut varier de 1 à 10). Les exportations vers les autres pays demeurent cependant faibles (Italie, Grande-Bretagne). Auto limitant leur production pour rester dans les normes imposées par la Communauté, les producteurs martiniquais misent sur la qualité pour justifier leurs tarifs et espèrent que l'encadrement du marché de la banane par un organisme mondial, l'OCMB, va permettre une hausse des cours qui rétablirait leurs profits.

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