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jeudi 16 février 2012

La nouvelle position d'Élisabeth ,les vestiges d'une reine.

 
Lime de 9 cm et demi de long utilisée pour poignarder l'impératrice.
 
Luccheni voulait assassiner le duc d'Orléans mais celui-ci avait changé son emploi du temps. Il s'est « rabattu » sur l'impératrice. Il attend près de l'hôtel Beau-Rivage où Sissi est descendue. À 13h35, celle-ci sort - incognito comme toujours, sous le nom de Comtesse de Hohenembs - au bras de sa dame de compagnie, Marie Festetics. Passant près du jeune homme, l'impératrice reçoit ce qu'elle croit être un coup de poing et trébuche. Le meurtrier, qui vient de la poignarder au moyen d'une lime (exposée à Vienne dans un musée dédié à l'impératrice), s'échappe mais est arrêté quelques mètres plus loin par des passants. L'impératrice tient quand même à prendre le bateau, ce qu'elle fait avec peine. Le bateau appareille et peu après l'impératrice perd connaissance. En ouvrant son corsage, le médecin observe un infime point rouge au-dessus du sein gauche. Sa dame de compagnie révèle alors le nom de sa maîtresse et le bateau revient à quai. Ramenée dans ses appartements, Sissi décède à 14h40 dans les bras de Fanny Mayer, l'épouse du propriétaire de l'hôtel.
Son corps repose aux côtés des corps des 137 autres membres de la dynastie des Habsbourg-Lorraine, dans la crypte des Capucins, à Vienne.


                       Reconstitution d'un artiste sur l'assassinat de l'impératrice.

50e anniversaire d'accession au trône. Le 10 septembre 1898, à l'âge de 60 ans, elle est assassinée à Genève, en sortant de l’hôtel Beau-Rivage, situé face au lac Clément, par Louis Lucheni  dont le seul but était de se faire un nom en accomplissant une action éclatante - comme il le déclarera lors de son interrogatoire dans lequel il affirme n'avoir jamais été anarchiste.





Louis Lucheni (Paris 12, 22 avril 1873 - Genève, 19 octobre 1910) qui eut une enfance difficile en étant abandonné par ses parents, était un anarchiste illégaliste italien, assassin en 1898 d'Élisabeth de Wittelsbach, impératrice d’Autriche, plus connue sous le surnom de « Sissi. » Pour ce meurtre, il fut condamné à la réclusion à perpétuité.
Il se pendra dans sa cellule le 19 octobre 1910.




Louis Lucheni  (fichier de Police)


 Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.

 

Souveraine meurtrie 

Au cours des années, les morts successives de sa fille aînée Sophie (alors âgée de deux ans), de son beau-frère l'empereur Maximilien du Mexique (exécuté sommairement en 1867), celle prématurée de Maximilien, prince de Tours-et-Taxis (mari d'Hélène) la même année, de son cousin le roi Louis II de Bavière, retrouvé noyé dans le lac de Starnberg, de son père le duc Max, de sa mère la duchesse Ludovica de Bavière, de son ami le comte Gyula Andrássy (que d'aucuns ont prétendu à tort être le père de Marie-Valérie), de sa sœur Sophie-Charlotte, duchesse d'Alençon brûlée vive dans le tristement célèbre incendie du Bazar de la Charité et la folie dont est atteinte sa belle-sœur (bien que détestée) Charlotte et qui durera 60 ans, mais surtout la mort restée mystérieuse et entourée d'une atmosphère de scandale de son fils unique l'archiduc Rodolphe à Mayerling en 1889, plongent Élisabeth dans une douleur et une mélancolie indescriptibles. Elle décide de ne plus porter que le deuil (en noir), et n'ayant plus de liens avec la cour de Vienne (sa fille Valérie s'est mariée en 1890), accentue ses voyages à travers l'Europe. Passionnée par la Grèce antique et les héros homériques, elle apprécie particulièrement Corfou, où elle fait construire un magnifique palais de style antique, l'Achilleion. Elle séjournera aussi en 1896-1897 en France à Roquebrune-Cap-Martin, au Grand Hôtel du Cap, près duquel a été érigé un monument à sa mémoire dans le petit « square Sissi »

 

 



 

Une inlassable mouette


La nouvelle position d'Élisabeth a pour effet de distendre un peu plus les liens qui l'unissent à l'Autriche, et surtout à cette cour impériale qu'elle déteste. Elle s'entoure de dames de compagnie uniquement hongroises, parmi lesquelles Marie Festetics, et Ida Ferenczy. L'impératrice passe de plus en plus de temps à l'étranger en particulier à Gödöllő, et ne rentre à Vienne qu'en de rares occasions. Elle se surnomme elle-même « la mouette des mers ». Elle confie un jour à son fils Rodolphe que si elle devait s'établir au même endroit pour le restant de ses jours « le séjour dans un paradis même lui paraîtrait l'enfer ». À travers ses évasions, c'est elle-même qu'elle fuit, et cette relation conjugale qu' elle ne peut assumer et qui l'étouffe. Au fil des années, les époux ne se retrouvent que rarement. Francois-Joseph en souffre, et Élisabeth, qui culpabilise de ses absences répétées, pousse son époux dans les bras d'une actrice réputée, Katharina Schratt. La relation en restera d'ailleurs au stade de l'amitié mais Francois-Joseph trouvera auprès de « l'amie » - c'est ainsi que le couple impérial désigne Schratt dans ses lettres - l'atmosphère « familiale » qui lui manquait depuis la mort de sa mère en 1872.



 
Le rôle politique d'Élisabeth dans l'élaboration du Compromis austro-hongrois, sans avoir été déterminant, est incontestable. Au moins dans l'influence qu'elle eut auprès de François-Joseph à surmonter sa répugnance vis-à-vis des Magyars et celle de ces derniers à l'encontre de leur roi. La répression de la révolution hongroise de 1848/1849 avait laissé des traces d'amertume d'autant plus profondes dans les élites et dans le peuple hongrois qu'il avait fallu que François-Joseph, débutant, fasse appel aux troupes russes pour rétablir l'ordre.






La joie éprouvée lors du compromis avec la Hongrie raviva pour une courte période sa relation avec François-Joseph et Sissi revint sur sa décision de ne plus tomber enceinte. Un an après le couronnement, elle donna à Budapest le jour à une fille, Marie-Valérie. Cette couronne de Hongrie et la naissance de cette enfant, pour laquelle elle éprouvera toute sa vie un amour exclusif et oppressant, marqueront un tournant dans la vie d'Elisabeth. Elle s'est enfin imposée. L'archiduchesse Sophie, encore sous le choc de l'exécution de son fils, l'archiduc Maximilien, à Queretaro au Mexique, n'est plus que l'ombre d'elle-même (elle mourra cinq ans plus tard). La confrontation entre les deux femmes est définitivement terminée.



 

Une inlassable mouette


La nouvelle position d'Élisabeth a pour effet de distendre un peu plus les liens qui l'unissent à l'Autriche, et surtout à cette cour impériale qu'elle déteste. Elle s'entoure de dames de compagnie uniquement hongroises, parmi lesquelles Marie Festetics, et Ida Ferenczy.
L'impératrice passe de plus en plus de temps à l'étranger en particulier à Gödöllő, et ne rentre à Vienne qu'en de rares occasions. Elle se surnomme elle-même « la mouette des mers ». Elle confie un jour à son fils Rodolphe que si elle devait s'établir au même endroit pour le restant de ses jours « le séjour dans un paradis même lui paraîtrait l'enfer ».
À travers ses évasions, c'est elle-même qu'elle fuit, et cette relation conjugale qu' elle ne peut assumer et qui l'étouffe. Au fil des années, les époux ne se retrouvent que rarement. Francois-Joseph en souffre, et Élisabeth, qui culpabilise de ses absences répétées, pousse son époux dans les bras d'une actrice réputée, Katharina Schratt. La relation en restera d'ailleurs au stade de l'amitié mais Francois-Joseph trouvera auprès de « l'amie » - c'est ainsi que le couple impérial désigne Schratt dans ses lettres - l'atmosphère « familiale » qui lui manquait depuis la mort de sa mère en 1872.



Souveraine meurtrie

Au cours des années, les morts successives de sa fille aînée Sophie (alors âgée de deux ans), de son beau-frère l'empereur Maximilien du Mexique (exécuté sommairement en 1867), celle prématurée de Maximilien, prince de Tours-et-Taxis (mari d'Hélène) la même année, de son cousin le roi Louis II de Bavière, retrouvé noyé dans le lac de Starnberg, de son père le duc Max, de sa mère la duchesse Ludovica de Bavière, de son ami le comte Gyula Andrássy (que d'aucuns ont prétendu à tort être le père de Marie-Valérie), de sa sœur Sophie-Charlotte, duchesse d'Alençon brûlée vive dans le tristement célèbre incendie du Bazar de la Charité et la folie dont est atteinte sa belle-sœur (bien que détestée) Charlotte et qui durera 60 ans, mais surtout la mort restée mystérieuse et entourée d'une atmosphère de scandale de son fils unique l'archiduc Rodolphe à Mayerling en 1889, plongent Élisabeth dans une douleur et une mélancolie indescriptibles. Elle décide de ne plus porter que le deuil (en noir), et n'ayant plus de liens avec la cour de Vienne (sa fille Valérie s'est mariée en 1890), accentue ses voyages à travers l'Europe. Passionnée par la Grèce antique et les héros homériques, elle apprécie particulièrement Corfou, où elle fait construire un magnifique palais de style antique, l'Achilleion. Elle séjournera aussi en 1896-1897 en France à Roquebrune-Cap-Martin, au Grand Hôtel du Cap, près duquel a été érigé un monument à sa mémoire dans le petit « square Sissi »


L'impératrice et reine Élisabeth Sissi à Corfou En 1859

  L'impératrice et reine Élisabeth



La jeune Elisabeth
 
À 14 ans, la jeune duchesse s'éprend d'un écuyer de son père nommé Richard et songe à l'épouser. Refusant cette alliance trop peu brillante (le jeune est certes noble mais seulement issu d'une famille comtale), la duchesse Ludovika éloigne le jeune homme qui meurt quelque temps plus tard de la tuberculose. Sissi est désespérée et se confie à son journal dans un poème déchirant.

 Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels. 
 
Vivant dans une étroite complicité voire sous l'influence de sa mère, l'archiduchesse Sophie, à qui il doit son trône, le jeune empereur avait d'abord demandé la main de la princesse Anne de Prusse. Malgré l'intervention de la reine Elisabeth, sœur de l'archiduchesse Sophie, la cour de Berlin ne désirant pas s'allier avec sa rivale de Vienne, avait refusé cet honneur. L'archiduchesse s'était alors tourné vers la Saxe mais la princesse Sidonie n'eut pas l'heur de plaire à son impérial cousin. L'archiduchesse se tourna en troisième choix vers la Bavière, troisième puissance Allemande et avait choisi l'aînée de ses nièces, la duchesse Hélène en Bavière, âgée de 19 ans.

 
En 1859, après la guerre contre la France et la Sardaigne, l'empereur revient à Vienne, il est défait, il a perdu et dans la foule on crie à l'abdication en faveur de Maximilien. De plus à son retour, tout à changé, il ne reconnait plus sa femme, et s'en éloigne. Il part retrouver les comtesses qu'il voyait avant son mariage pour faire son éducation sexuelle et bien sûr à la cour on ne se gêne pas pour en parler espérant que cela arrive aux oreilles d'Élisabeth. C'est la goutte d'eau qui provoque son mal. Elle se met à tousser et on la croit perdue.


 
Elle passera quelques mois sur l'Île de Madère, puis on la fera revenir à Vienne, mais, dès son retour, son mal réapparait encore plus fort que lorsqu'elle était partie. On l'emmène à Corfou, croyant qu'elle n'en reviendra pas. Là-bas, les médecins cherchent à soigner son aversion pour Vienne et pour la cour, bien plus que son mal physique. C'est à Corfou qu'elle commencera une collection de photos de femmes en tout genre, afin de l'aider à apprivoiser son image. Elle revient à Vienne après deux ans d'absence. Plus sereine, prête à accepter la cour et le palais qu'elle appelle sa « prison dorée », elle a pourtant envie de voyager de par le monde, ce qu'elle fera très souvent, délaissant mari, devoirs et enfants.
Nonobstant, si Élisabeth n'a pas eu le droit d'éduquer ses trois premiers enfants (la première, Sophie, est morte très jeune), elle a su intervenir quand il le fallait, par exemple pour le choix du précepteur de l'archiduc héritier Rodolphe.





 
Pour éviter de prendre du poids, Élisabeth s'astreint à la pratique du tightlacing et à consommer uniquement du lait et du bouillon de poulet, des substances très nourrissantes  (par exemple le jus de six kilos de viande de bœuf en guise de déjeuner)  mais absolument répugnantes au palais[réf. nécessaire], mises au point pour combler les besoins alimentaires des ouvriers trop pauvres pour acheter la nourriture normale des marchés. Dans le même but, elle passe beaucoup de temps à la marche forcée, au cheval, une à deux heures chaque matin à la gymnastique (notamment dans des salles d'agrès aménagées dans toutes ses villas avec anneaux, barre fixe et haltères). L'impératrice était tellement obsédée par la peur de grossir - poids maximum de 50 kg pour 1 m 72 - que certains la considèrent a posteriori comme souffrant d'anorexie mentale.
Souffrant de neurasthénie, elle drape ses pièces de noir et les orne de statues cadavériques, exige que ses domestiques portent une livrée noire.




Plages diverses de Corfou .


Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.


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Couchée de Soleil en Gréce Corfou : Aqwaman 2007


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