Endémique fleur de la Réunion 

Passiflore ou fleur de la passion…Un nom qui se veut déjà une promesse. Et la promesse est tenue lorsqu’on décide de faire entrer dans son jardin cette exubérante plante grimpante. Des fleurs d’une exceptionnelle beauté, des fruits charnus pour certaines variétés et une croissance qui lui fera atteindre des sommets en peu de temps sur un treillage ou une pergola… Retenez que la passiflore a vraiment tout pour vous séduire.

Une plante en tous points exceptionnelle

Les fleurs de la passiflore, originales, colorées et légèrement parfumées, s’ouvrent le matin pour se refermer le soir. Leurs fruits sont décoratifs voire comestibles pour certaines variétés. À savoir que des lianes de feuillage persistant rehaussés de vrilles permettent aux passiflores d’adhérer à un mur délaissé ou sur une treille, leur croissance est très rapide… La passiflore ne semble avoir que des qualités pour satisfaire le jardinier passionné. Le seul défaut qu’on puisse lui reprocher est sa rusticité limitée si ce n’est la variété passiflora caerulea qui résiste à -12°C. Enfin, cette plante d’origine tropicale peut atteindre 10 mètres de haut pour 2 à 3 mètres de large. Il vous faudra donc la dompter par une taille.

 

Tisserin Gendarme (Ploceus cucullatus). 

Taille: 17cm

 

 

Ici à l'île de la Réunion nous le nommons"zoizo Bellier".
Oiseaux granivores des zones tempérées et tropicales.
Un dimorphisme sexuel entre mâle et femelle très prononcé.
Souvent considéré comme des pestes en raison de leurs déprédations sur les cultures. Ils tissent des nids très élaborés.
Mâle: le dessus de la tête,les cotés du coup et tout le dessous est d'un jaune vif. sur le dos un jaune verdâtre écaillé de plumes noires, les joues et la gorge sont noires. Les ailes noires, rémiges et couvertures bordées de jaune, la queue est verdâtre, le bec fort et conique est noir,les pattes roses, l’œil rouge orange.
Le Tisserin est grégaire et nettement anthropophile. Des petites bandes erratiques visitent les poulaillers ou encore à la porte des maisons voir les écuelles des chiens, pour glaner quelques restes. 
Granivore il attaque le maïs sur pied, il ne dédaigne pas les fruits,se nourrit de petits insectes.

Originaire d'Afrique du Sud, il a été introduit à l'île de la Réunion vers 1880. Selon une tradition orale constante, la première colonie se serait installée sur la propriété de Mr Bellier à partir d'oiseaux échappés des navires au mouillage à la marine du Bois Rouge.

Poule d'eau"Gallinula Chloropus Pyrrhorrhoa".

Taille: 35cm.
Les deux sexes sont semblables,un plumage entièrement noir tirant vers le brun vert sur le dos et les ailes. Une ligne blanche sur le flanc traversant l'aile au repos. des taches longitudinales blanc roussâtre de part et d'autre des sous-caudales, le bec et l'appendice frontal d'un rouge vif, l'extrémité du bec jaune, l’œil rouge, les pattes jaune verdâtre et les coudes plutôt rouge.
Les jeunes sont entièrement brun hormis une ligne latérale et les sous-caudales allant vers un blanc roussâtre.
habitant les marais, étangs et rivières calmes avec une végétation dense.
C'est un oiseau discret et craintif, relativement difficile à l'observation(on l'entend plus que l'on ne le voit).

 

 

La Mare à Poule d'Eau est un havre de paix au cœur du cirque de Salazie. 

Le lieu, ombragé et accueillant, dispose de plusieurs kiosques installés en surplomb du plan d'eau. Les poules d'eau, qui ont donné leurs noms au site, sont bien présentes sur l'étang. Des pêcheurs viennent y pêcher des tilapias et autres poissons. Ce bassin, alimenté en permanence par une source se vide apparemment par le fond (aucun ruisseau n'est visible).

 Le Héron Strié"Butorides striata, Striated Heron."

Taille: 48cm
Oiseau appartenant à la famille des Ardeidae. 
Le Héron strié peuple les régions inter-tropicales d'Amérique, d'Afrique, d'Asie et d'Océanie.
Le Héron Strié est un oiseau des zones boisées et des forêts situées en bordure de l'eau. Son habitat préféré est constitué par les côtes et les estuaires bordés de mangroves, mais il apprécie également beaucoup les zones de végétation dense quand elles sont situées à proximité de réservoirs, de lacs ou de rivières,
des courants, des étangs, dans les estuaires, et les milieux découverts comme les vasières, les zones de marées ou les récifs de coraux. On les trouve plutôt sur les basses terres.

 

 

La Réunion Mi-aime-a-ou.com  

 

A La Réunion.

Jordi soleil y brille demain n’aura la pluie
Le vent va chasse un pé le mauvé temps
Nou réunionné nou aime amizé
Même si la pluie li tombe nou va chanter

Loin là bas dans l’océan indien
Vien là bas viens voir noute pays
Loin la bas né na un paradis
Vien la bas dans mon pays la Réunion

Quand zot y prend l’avion zot y arrive Gillot
L’odeur la canne à sucre la fini lévé
La brise dessi la mer y emporte à Nou sous les flamboyants
Note toute sera bien content avec le temps

Dans noute pays la chaud lé bon pou amizé
Zot va trouve l’occasion pour bien danser
Même si zot na tracas créole y fé fané
Séga maloya donne la gaîté 

 

Rince-bouteille (Callistemon citrinus), comme un goupillon

 

D’origine australienne, le rince-bouteille (Callistemon citrinus) ou plante goupillon a une morphologie qui ressemble étrangement aux goupillons rince-biberons, d’où sans doute cette appellation. Ce petit arbuste persistant apportera de la couleur et de l’originalité où vous choisirez de le planter. 

 

Jaboticaba

 

Le Jaboticaba est un fruit exotique d’exception très apprécié au Brésil d’où il provient. Peu connu du reste du monde, il est depuis toujours l’un des fruits préférés des aborigènes pour son goût sucré et ses vertus thérapeutiques.

Comme en témoigne la photo ci-dessous, ce fruit a la spécificité de pousser directement sur le tronc et les branches (chose peu commune pour les fruitiers d’Europe, puisque les fruits y poussent généralement sur des tiges), mais il possède également beaucoup d’autres spécificités que je vous invite à découvrir dans cet article !

 

 

Originaire de la région du Minas Gérais, vaste état à l’intérieur des terres, au sud-est du Brésil, le Jaboticaba est aussi présent en Argentine, en Bolivie et au Paraguay. Depuis peu, on le trouve aussi à la vente aux Etats-Unis et en Australie. Sachez qu’il est aussi connu sous les noms de Guapuru, Ybapuru, Hivapuru et de Sabara. Apprenons à présent à reconnaitre ce fruit désormais cultivé essentiellement dans la région de Rio de Janeiro…

 

 

Le goût du Jaboticaba

Au Brésil, le Jaboticaba est très apprécié cru, tout en sachant qu’il est préférable de lui retirer sa peau car elle est relativement dure et acide. Faites de même avec les pépins qui ne sont pas agréables à consommer. La pulpe est molle et douce et son goût est sucré et extrêmement savoureux… bref, il se rapproche du raisin par sa forme et son goût !

 

 

Observation des dauphins & des baleines

Un ballet féérique

 

 

 

Les belles eaux de La Réunion abritent de nombreuses espèces de poissons et coraux multicolores, bien sûr, mais aussi des mammifères marins beaucoup plus imposants.

La Réunion est l’un des endroits au monde les plus extraordinaires pour observer des baleines et dauphins dans leur milieu naturel ! L’île bénéficie d’une situation privilégiée où les animaux se donnent en spectacle à tous, à proximité directe de nos côtes et les possibilités de les observer y sont nombreuses. La Réunion s’engage pour préserver ce privilège et ses richesses. L’observation des cétacés se pratique dans le respect des animaux et de leur environnement. La découverte de leur univers est féérique, et les rencontres avec ces emblèmes protégés en sont d’autant plus magnifiques.

 

 Les scientifiques s’intéressent beaucoup à la biodiversité présente dans les eaux réunionnaises, afin de mieux connaître les richesses du patrimoine réunionnais et les protéger. Aujourd’hui, ce sont plus de 20 espèces de cétacés qui y sont recensées !
Parmi elles, les plus observées sont les dauphins à long bec (Stenella longirostris) et le grand dauphin de L'indo -Pacifique (Tursiops aduncus), visibles toute l’année près des côtes. Les impressionnantes baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) sont également présentes chaque hiver austral, de juin à octobre. Ces baleines à bosse parcourent des milliers de kilomètres depuis l’Antarctique, pour retrouver les eaux chaudes de La Réunion, venir s’y accoupler et donner naissance à leurs petits. D’autres mammifères marins sont également présents mais plus rares comme les cachalots, les rorquals communs, et même dauphin de Risso… Peut-être aurez-vous la chance de les apercevoir !

 

 

Ces baleines à bosse parcourent des milliers de kilomètres depuis l'Antarctique, pour retrouver les eaux chaudes de La Réunion, venir s'y accoupler et donner naissance à leurs petits.

 

 

 

 

Le Papangue

Oiseaux

 

 

Le Busard de Maillard, également appelé Papangue à La Réunion, est le dernier rapace diurne nicheur endémique de l’île de La Réunion après la disparition du Faucon de Dubois en 1670.

 Circus maillardi, le Busard de Maillard appartient à La famille des Accipitridae qui regroupe des rapaces originaires de toutes les régions du monde sauf l'Antarctique. Cette famille tire son nom du verbe latin accipiter, saisir ou prendre, rappelant les serres. Le Busard de Maillard est du genre Circus qui comprend 16 espèces qui ont pour nom normalisé busard.

Circus maillardi oiseau endémique de La Réunion.

Circus maillardi, nommé à La Réunion Papangue ou parfois Pied jaune est une espèce endémique de La Réunion, c'est le dernier rapace nicheur de l'île ainsi que le seul prédateur. Le Busard de Maillard a été décrit pour la première fois par Verreaux, sous le nom de Circus maillardi, en 1863.

Circus maillardi à La Réunion.

Le papangue peut s'observer principalement au-dessus des forêts, du niveau de la mer à plus de 2 000 mètres, le long des ravines et de temps à autre au-dessus des étangs littoraux. Il peut se rencontrer dans tous les types de milieux, même au-dessus des zones urbaines. Actuellement la population de cette espèce est d'environ 200 couples. Bien qu’une grande partie de l’île puisse potentiellement accueillir des Busards de Maillard, les couples observés ont une large tendance au regroupement et il y a des zones connues pour leur forte densité de population : dans l’est Bras-Panon et Sainte-Rose, au sud Saint-Joseph, l’Entre-Deux et les Makes, à l’ouest Saint-Gilles et au Nord la Grande Chaloupe et Saint-Denis.