Comment trouvez vous ce Blog Amateur

jeudi 9 février 2012

Le jet d'eau d'Istres...

 
Il a ses détracteurs dont je fais parti. Mais jusqu’à présent il a «giclé » en catimini sans qu’on le voie et ce soir au grand jour ou plutôt à la nuit il giclera jusqu’à 50 mètres de hauteur avec toute une illumination des Collines du Castellan, du Miouvin. Son jet changera de couleur au gré de son humeur… mais est ce bon pour notre planète ?

 Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.

Le jet d’eau est installé sur un châssis de 6 mètres de côté, immergé à 50 cm sous le niveau de l’eau pour une meilleure intégration dans l’étang. Cette structure métallique, en acier inoxydable, pèse 2 200 kilos, et est située à plus de 80 mètres du bord. Il est relié à la rive par 15 câbles électriques.

  Shooter : Nikon D 3000 / objectif 70/300 mm.

La colonne d’eau est alimenté par une pompe d’une puissance équivalente à 125 chevaux-vapeur, situé à 3.5 mètres sous l’eau. Cette pompe est reliée à un anémomètre qui régule le jet d’eau et le stoppe temporairement en cas de fort mistral (supérieur à 60/70 km/heure)

  Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.


  Shooter : Nikon D 3000 / objectif 70/300 mm.

Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.

 Shooter : Nikon D 3000 / objectif 70/300 mm.


Le jet d’eau est éclairé la nuit par un faisceau de 14 projeteurs. 8 projeteurs diffusent une lumière blanche directement dans la colonne. 6 projecteurs installés sur le flotteur diffusent alternativement une lumière rouge, verte ou bleue. Les éclairages sont immergés pour une meilleure intégration dans l’environnement. L’ensemble des éclairages publics du site de l'Étang de l’Olivier ont été revus avec des lumières vertes pour un ensemble plus harmonieux.
 
A l’heure où les villes placent l’efficacité énergétique au cœur de leur politique de développement durable, Istres va voir sa note E.D.F flamber (consommation électrique du jet : 9 200 KWh, une paille !!). Ce dispositif va contribuer au réchauffement climatique et mettre à mal pour des années l’écosystème aquatique de l’Olivier déjà si fragilisé.
Ce jet d’eau risque en effet de faire des remous et de créer un jacuzzi géant pour poissons en mal de vivre. (Source Un regard sur Istres)

 
Quelques chiffres :
Hauteur moyenne du jet : 50 mètres
Vitesse de sortie de l’eau : 120 km/h
Débit : 80 litres/seconde
Pompe d’une puissance totale : 92 000 watts
Vitesse de rotation de la pompe 3 000 tours/minute
Puissance de l’éclairage : 2 100 watts
Nombre de projecteurs : 14 avec des lampes à iodure métallique


Séjour des Shooter-nikon59 à Istres / Merci à Pitivier13 et Jodie13 pour leurs hospitalité.


Séjour des Shooter-nikon59 à Istres,suite

 
La géologie des lieux de Matheron le classe en terrain de craie et grès vert.


 Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.
 Shooter : Nikon D 3000 / objectif 70/300 mm Macro.

 

Flore et faune de l'étang


Cet étang hypereutrophes du bassin versant de l'étang de Berre, entouré de pinèdes, subit les proliférations d'algues et de cyanobactéries qui constituent des nuisances. Aucun changement significatif n'a été observé dans cet étang, que ce soit au niveau de la salinité ou de la prolifération des algues. La détection de microcystine (hépatotoxine), synthétisée par la planktothrix agardhii, est toujours prédominante dans cet étang.
La légende dit que la nuit la coulobre sortait des eaux pour boire le sang frais des moutons qui paissaient autour de l'étang.
Un plateau mollassique se situe entre la Crau et l'étang de Berre, appelé le Castellan, où se forment de petites zones humides occupant des dépressions d'origines éoliennes.
 

Flore


Le pourtour de l'étang est constitué de roselières, où les oiseaux viennent nicher et se reproduire. Il était autrefois entouré de vigne et d'oliviers. La végétation est composée d' interomorpha intestinalis, de ruppia maritima, de chaetomorpha spiralis, de zostera, de gobius microps KR et de monocotylédones, comme l' asphodelus ayardii, qui servaient dans l'Antiquité à fleurir les tombes des morts, d'où la légende du Pré de l'Asphodèle, lieu des Enfers, dans la mythologie grecque.
Dans les Dicotylédones, on trouve l'hedysarum spinosissimum subsp,
l' heliantherum marifolium, la lavatera punctata, le limonium cuspidatum et le lythrum tribacteatum.
Dans les garrigues il existe un peuplement d'hélianthèmes à feuilles de marum. Sur les coteaux marneux bien exposés, d'une grande sécheresse en été, se trouvent les pelouses du convolvulo-ononidetum pubescenti, principalement sur le Castellan. Au même endroit, se trouvent, sur les parties de ce coteau soumises aux embruns salés, le très rare statice de Provence. Il y avait autrefois, des peuplements de salicaires à trois bractées, dans les secteurs humides.



Faune


En 1967, au mois de septembre, un épandage de lindane pour démoustiquer est venu aggraver la pollution due au départ à une crise de dystrophie estivale, causant la mortalité de la faune de l'étang. Les nombreux poissons rejetés sur les berges comportaient des asthérines: Atherina boyeri; des Mugil cephalus, Liza aurata,Liza ramada, des Chevennes, Sandres, Anguilles, muges, carpe, brèmes. Parmi les invertébrés:Sphaeroma hookeri Lesch, Chironomes,mollusques
Les oiseaux sont les mêmes que ceux rencontrés sur l'étang de Berre. Sur le plateau du Castellan: Bubo bubo, tadorna tadorna



                           Merci à Pitivier13 et Jodie13 pour leurs hospitalité



Séjour des Shooter-nikon59 à Istres


 Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.


 Shooter : Nikon D 3000 / objectif 18/55 mm.


Shooter : Nikon D 3000 / objectif 18/55 mm.

  Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.
  Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.
 Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.
 
Des travaux de transformations sur la berge Sud, portent sa superficie au chiffre de 225 ha ou 220 selon la sécheresse. Son hypolimnion est situé à 10 mètres de fond. Au sud de l'étang, s'avance un éperon rocheux en safre sur lequel est implanté le petit oppidum du Castellan, qui n'a guère était fouillé. Il possède, selon Bernard Bouloumié « les mêmes caractéristiques que l'oppidum de Saint-Blaise, distant de 7 km, puisqu'on y retrouve des documents étrusques archaïques1».

Dédiée à sainte Hélène,église paroissiale d' Istres.

 Shooter : Nikon D 3000 / objectif 70/300 mm Macro.
 Aqwaman : Nikon D 3100 / objectif 55/300 mm.

1977 - Congrès national d'archéologie

Dédiée à sainte Hélène, l'ancienne église paroissiale des Istres s'élève un peu à l'écart de l'actuelle commune des Istres et Bury. L'édifice est aujourd'hui désaffecté.

La paroisse des Istres avait pour patron et principal décimateur l'abbé d'Hautvillers, ce qui explique la dédicace peu commune à sainte Hélène ; les reliques de cette sainte étaient, en effet, conservées à Hautvillers depuis le IXe siècle, époque à laquelle, selon la légende, le moine Teutgise les avait dérobées à Saint-Pierre de Rome.

La paroisse des Istres est citée dans le plus ancien pouillé conservé pour le diocèse de Reims, antérieur à 1312 ; l'édifice, en revanche, n'est pas mentionné avant l'extrême fin du XVe siècle. Il apparaît dans les différents états du doyenné d'Épernay, mais le plus ancien qui soit conservé date de 1499, et les renseignements concernant le bâtiment lui-même y sont rares et très imprécis ; ainsi apprend-on, par exemple, que l'église fut « gravement endommagée » par le passage des Huguenots en 1572.

Les textes des XVIIe et XVIIIe siècles, plus nombreux, font état de diverses dégradations. en 1718, l'un des deux bas-côtés est couvert de « paille » ; en 1726, la nef et les deux bas-côtés sont « découverts et en mauvais état ». Quelques années plus tard, les habitants du village, responsables selon l'usage de l'entretien de la nef et des bas-côtés tandis que les décimateurs avaient à leur charge de chœur et ses chapelles, décident de supprimer ces bas-côtés : en 1740, ils démolirent eux-mêmes le bas-côté sud et « remplirent de murailles les vides des arcades de ce côté-là », tandis que les décimateurs bouchaient l'ouverture du transept. Peu de temps après - entre 1747 et 1756 - le bas-côté nord fut détruit de la même façon, sans que cette fois l'on bouchât l'ouverture du bras nord du transept ; celui-ci, appelé « chapelle saint Claude » fut démoli peu après par les décimateurs, répondant aux demandes conjointes du curé et des habitants.



Shooter : Nikon D 3000 / objectif 70/300 mm Macro.

Les interventions postérieures sont peu importantes : elles ne touchent que la vitrerie et la couverture. Les documents d'archives et photographies anciennes attestent que l'état actuel de l'édifice est à peu de choses près celui d'avant 1914 : ceci concerne en particulier la disposition des toitures et le badigeon blanc et ocre, courant au XVIIIe siècle, qui subsiste intégralement à l'intérieur ; l'église des Istres est donc un exemple d'édifice n'ayant subi pratiquement aucune restauration et présentant encore l'aspect qui était le sien aux environs de 1760.


L'édifice associe deux parties chronologiquement distinctes : à une église romane de structure très simple - trois vaisseaux, chœur de plan carré portant le clocher, abside polygonale - on ajouta à l'époque gothique un transept et, flanquant le bras sud, une chapelle polygonale à l'est et une tourelle d'escalier à l'ouest
Les constructions romanes associent un blocage lié au mortier et une pierre locale de couleur grise, la pierre de Faloise, utilisée pour construire la partie inférieure de la façade, l'étage supérieur du clocher, les contreforts, piliers, arcades et entourages des fenêtres ; la pierre de Savonnières, de couleur blanche, apparaît dans les constructions gothiques, entièrement en pierre de taille, notamment dans la tourelle d'escalier.

Suite de la Découverte Florale à Istres .

 Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
  Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
 Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
 Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
  Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
  Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .

 L'expression « écologie du paysage »

  (Landscape Ecology pour les anglophones, Landschaftsökologie ou Geoökologie (Géoecologie) aurait été créée par Carl Troll en 1939.
L'IALE (association internationale d'écologie du paysage) la définit comme l'étude de la variation spatiale dans les paysages à différentes échelles, incluant les causes biophysiques et sociales et les conséquences de l'hétérogénéité écopaysagère, ce qui en fait une branche nécessairement interdisciplinaire des sciences.

La richesse, l'hétérogénéité écopaysagère et l'intégrité écologique d'un milieu (Zone humide de Cape May (New Jersey, USA) sont des concepts fondamentaux pour l'écologie du paysage, à différentes échelles spatiales et temporelles

L'écologue du paysage s'intéresse aux aspects fonctionnels de la structure du paysage, et pour cela à la nature, la taille l'agencement et à la connectivité des « taches » du paysage par exemple ici ; milieux fermés et ouverts

Milieux ouverts et fermés composent le paysage, avec un degré de naturalité plus ou moins important (ici, au Japon)
Toujours selon l'IALE, ses principaux sujets d'intérêt sont :
  • La répartition spatiale et la structure des paysages, allants de la nature sauvage aux milieux urbains et anthropisés ;
  • La relation entre structure et processus à toutes les échelles paysagères ;
  • La relation entre activité humaine et structure du paysage, le processus et le changement ;
  • Les effets d'échelle et les effets (positifs ou négatifs) des perturbations (anthropiques ou naturelles) sur le paysage.
Il existe aussi un lien forte entre écologie du paysage et santé1 (via l'impact des structures écopayères sur les parasites et microbes et maladies émergentes, domaines étudiés par l'écoépidémiologie). Ceci est particulièrement vrai pour les parasites et microbes non-ubiquistes, c'est-à-dire véhiculés par des vecteurs biologiques ou liés à un milieu particulier ou à des espèces particulières.

  Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
  Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
  Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
  Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .
 Aqwaman : Nikon D 3100 /  objectif 55/300 mm .

  a. Origines

L'ikebana (fleurs vivantes) est un art récent si on le considère uniquement sous cette appellation, car le terme "ikebana" ne date que du XVIe siècle. Toutefois, l'art floral est apparu au Japon bien avant qu'il soit nommé ainsi.
C'est avec le shintoisme et le bouddhisme (qui apparaît au Japon vers le VIe siècle) que l'on voit apparaitre les premières compositions florales. Le Shintô (la voie des Dieux) se fonde sur "le culte de la nature, le respect des ancêtres et un sentiment de communion avec les forces de l'univers et les générations passées" (Edwin O. Reischauer in "Histoire du Japon et des Japonais, des origines à 1945" p.30). Les fleurs représentaient le biais par lequel les dieux et les hommes pouvaient communiquer, les dieux étant (conformémant à cette croyance) "invités" par les fleurs. La fleur est donc considérée comme un objet vivant quasi-divin créant un pont entre le monde mortel et le monde immortel, périssable et éternel. Les offrnades florales bouddhiques (kuge) sont d'origine chinoise, en effet la vie monacale était étroitement associée aux activités artistiques. Il est d'ailleurs intéressant de noter que Bouddha lui-même est assis sur une fleur de lotus (fleur symbole de pureté et de perfection, elle représente le ciel, la création et le temps passé, présent et futur). La secte bouddhique Jodo (Xe - XIIIe siècles), quant à elle, croyait en l'existence d'un paradis rempli de fleurs.