La Guadeloupe 2012 vue par notre ami Philippe
Ce petit territoire des
Antilles
situé dans a
mer
des Caraïbes, se trouve à environ .700 km de la
France
hexagonale, à 600 km au nord des côtes de l'
Amérique
du Sud, à 700 km à l'est de la
République
dominicaine et à 2 200 km au sud-est des
États-Unis.
En outre, il se compose d'
îles
et îlets, dont deux majeures habitées : la
Grande-Terre
et la
Basse-Terre
formant la
Guadeloupe
proprement dite. Plusieurs terres voisines,
Marie-Galante,
l'
archipel
des Saintes (
Terre-de-Haut
et
Terre-de-Bas)
et
la Désirade
sont rattachées administrativement à ce territoire.
La Guadeloupe tient son nom actuel du
Monastère
royal de Santa María, situé dans la ville
espagnole
de
Guadalupe,
dans la
province
de Cáceres en
Estrémadure,
dont la statue de la
Vierge
(la «
Virgen de Guadalupe ») était vénérée par
Christophe
Colomb qui vint la remercier pour son aide lors de la découverte
du «
Nouveau
monde ».
Séjour en Guadeloupe de mon Ami : Philippe de Toulon.
Première
colonisation française et développement de la traite des
Noirs
À partir de
1635,
Charles
Liènard de l'Olive et
Jean
du Plessis d'Ossonville en prennent possession au nom de la
Compagnie française des îles de l'Amérique. C'est le début
de la colonisation de l'archipel.
Les débuts de la
colonisation
sont difficiles, quatre compagnies commerciales font faillite en
tentant de coloniser les îles guadeloupéennes. La population
augmente cependant rapidement et l'esclavage se développe. En 1656,
les esclaves sont déjà 3 000 à travailler sur l'archipel,
pour une population de 15 000 personnes.
La Guadeloupe et la
Martinique
passent sous l'autorité directe du roi de France
Louis
XIV, qui décide alors de développer la culture de la
canne
à sucre, plus onéreuse mais beaucoup plus rentable
[Quoi ?],
en donnant des terres à des officiers supérieurs et en les
encourageant à y importer des esclaves ; cependant la
population d'esclaves diminue en Guadeloupe entre 1664 et 1671
(passant de 6 323 à 4 627 personnes).
Dès 1671, le monopole de la
Compagnie
des Indes occidentales est aboli pour ouvrir la concurrence à
tous les ports français, dans la
traite
négrière, dont le développement massif, par des Français et
des Anglais, fait flamber le prix des esclaves mais abaisse le coût
de leur transport et satisfait les planteurs de sucre. La Guadeloupe
est encore habitée par de nombreux colons blancs qui cultivent du
tabac, sur des plantations nécessitant peu de capitaux.
Après 1671, le nombre de planteurs blancs diminue rapidement et
en 1674, la création de la
ferme
du tabac entraîne leur ruine. Moins taxé, le tabac produit en
Virginie par des
planteurs
jacobites
profite de la contrebande et prend son essor.
À partir de
1775,
la Guadeloupe, n'est plus rattachée à la Martinique mais reste sous
l'autorité du gouverneur des
îles
du Vent.
En avril
1794,
profitant des troubles provoqués par la
Révolution
française, les Britanniques reprennent brièvement possession de
l'île, après la défaite le 20 avril de Basse-Terre et la
capitulation du général et gouverneur depuis 1792,
Georges
Henri Victor Collot.
Un commissaire de la République,
Victor
Hugues, les en chasse dès l'été, aidé par les esclaves
auxquels il avait promis la liberté. Ce dernier annonce, le 7 juin
1794, l'abolition de l'esclavage (adopté par la
Convention
nationale au mois de février par la loi du 16 pluviôse an II).
Victor Hugues, dit « Le Terrible », met en place les lois
de la Convention et par conséquent le tribunal révolutionnaire. Les
planteurs (dont certains soutenaient l'Angleterre) ne se soumettant
pas au nouveau régime, sont traduits devant ce tribunal. La
répression du commissaire de la Convention sera étendue aux
« anciens » esclaves qui se révoltèrent pour ne pas
avoir été payés. En 1798, le
directoire
le rappela en France.
Il est remplacé par le général Desfourneaux, mais malgré sa
volonté de réforme de la gestion locale, ce dernier est également
remis en cause par la population et par une partie de l'armée.
En 1802, le
premier
Consul Bonaparte
nomme Lacrosse gouverneur. Ce dernier tente de renvoyer de l'armée
les officiers noirs, qui y avaient été intégrés après
l'abolition de l'esclavage. Une révolte de ces officiers monte. Le
propre aide de camps de Lacrosse,
Louis
Delgrès, métis, deviendra un des chefs de cette rébellion avec
Joseph Ignace.
Bonaparte dépêche alors une expédition
de 4 000 hommes dirigés par le général
Richepance
pour mater la rébellion. Après une défense héroïque, beaucoup de
révoltés préfèrent se suicider plutôt que de se rendre. « Vivre
libre ou mourir » dernières paroles de
Louis
Delgres3.
La loi du 16 pluviôse an II qui avait aboli l'esclavage est annulée
le 16 juillet 1802 par Bonaparte.
En 1808, les
Anglais
mènent une nouvelle campagne d'invasion des Antilles, prenant
Marie-Galante
et
la Désirade,
puis en 1809,
les
Saintes. En 1810, la Guadeloupe est à nouveau anglaise.
Après une première tentative de reconquête par la France en
1814
(
Saint-Barthélemy
avait été cédée à la
Suède
par le traité de
1784),
les Britanniques ne restituèrent la Guadeloupe à la France qu'en
1816 (suite au
Congrès de
Vienne). Depuis, elle est restée sous souveraineté française
jusqu’à nos jours.
La Guadeloupe et la
Martinique
passent sous l'autorité directe du roi de France
Louis
XIV, qui décide alors de développer la culture de la
canne
à sucre, plus onéreuse mais beaucoup plus rentable
[Quoi ?],
en donnant des terres à des officiers supérieurs et en les
encourageant à y importer des esclaves ; cependant la
population d'esclaves diminue en Guadeloupe entre 1664 et 1671
(passant de 6 323 à 4 627 personnes).