L'impératrice et reine Élisabeth
La jeune Elisabeth
À 14 ans, la jeune duchesse s'éprend d'un écuyer de son père nommé Richard et songe à l'épouser. Refusant cette alliance trop peu brillante (le jeune est certes noble mais seulement issu d'une famille comtale), la duchesse Ludovika éloigne le jeune homme qui meurt quelque temps plus tard de la tuberculose. Sissi est désespérée et se confie à son journal dans un poème déchirant.
Aqwaman : Nikon Coolpix 4300 / 4.0 Mégapixels.
Vivant dans une étroite complicité voire sous l'influence de sa mère, l'archiduchesse Sophie, à qui il doit son trône, le jeune empereur avait d'abord demandé la main de la princesse Anne de Prusse. Malgré l'intervention de la reine Elisabeth, sœur de l'archiduchesse Sophie, la cour de Berlin ne désirant pas s'allier avec sa rivale de Vienne, avait refusé cet honneur. L'archiduchesse s'était alors tourné vers la Saxe mais la princesse Sidonie n'eut pas l'heur de plaire à son impérial cousin. L'archiduchesse se tourna en troisième choix vers la Bavière, troisième puissance Allemande et avait choisi l'aînée de ses nièces, la duchesse Hélène en Bavière, âgée de 19 ans.
En 1859, après la guerre contre la France et la Sardaigne, l'empereur revient à Vienne, il est défait, il a perdu et dans la foule on crie à l'abdication en faveur de Maximilien. De plus à son retour, tout à changé, il ne reconnait plus sa femme, et s'en éloigne. Il part retrouver les comtesses qu'il voyait avant son mariage pour faire son éducation sexuelle et bien sûr à la cour on ne se gêne pas pour en parler espérant que cela arrive aux oreilles d'Élisabeth. C'est la goutte d'eau qui provoque son mal. Elle se met à tousser et on la croit perdue.
Elle passera quelques mois sur l'Île de Madère, puis on la fera revenir à Vienne, mais, dès son retour, son mal réapparait encore plus fort que lorsqu'elle était partie. On l'emmène à Corfou, croyant qu'elle n'en reviendra pas. Là-bas, les médecins cherchent à soigner son aversion pour Vienne et pour la cour, bien plus que son mal physique. C'est à Corfou qu'elle commencera une collection de photos de femmes en tout genre, afin de l'aider à apprivoiser son image. Elle revient à Vienne après deux ans d'absence. Plus sereine, prête à accepter la cour et le palais qu'elle appelle sa « prison dorée », elle a pourtant envie de voyager de par le monde, ce qu'elle fera très souvent, délaissant mari, devoirs et enfants.
Nonobstant, si Élisabeth n'a pas eu le droit d'éduquer ses trois premiers enfants (la première, Sophie, est morte très jeune), elle a su intervenir quand il le fallait, par exemple pour le choix du précepteur de l'archiduc héritier Rodolphe.
Pour éviter de prendre du poids, Élisabeth s'astreint à la
pratique du tightlacing
et à consommer uniquement du lait et du bouillon de poulet, des
substances très nourrissantes (par exemple le jus de six kilos de
viande de bœuf en guise de déjeuner)
mais absolument répugnantes au palais[réf. nécessaire],
mises au point pour combler les besoins alimentaires des ouvriers
trop pauvres pour acheter la nourriture normale des marchés. Dans le
même but, elle passe beaucoup de temps à la marche forcée, au
cheval, une à deux heures chaque matin à la gymnastique (notamment
dans des salles d'agrès aménagées dans toutes ses villas avec
anneaux, barre fixe et haltères). L'impératrice était tellement
obsédée par la peur de grossir - poids maximum de 50 kg pour
1 m 72 - que certains la considèrent a posteriori comme
souffrant d'anorexie
mentale.
Souffrant de neurasthénie,
elle drape ses pièces de noir et les orne de statues cadavériques,
exige que ses domestiques portent une livrée noire.
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