Matmata Tunisie Octobre 2022

Matmata (arabe : مطماطة) est un village du sud de la Tunisie dépendant du gouvernorat de Gabès. 

Même si la Nouvelle Matmata est devenue la principale localité de la région, le centre de la tribu des Matmata reste l'ancien village situé au cœur des montagnes. Le développement urbain et l'exode rural des populations a vidé et désertifié celui-ci au profit de la nouvelle ville moderne.

  Le terme Matmata provient du nom de la tribu berbère des Matmata (en langue berbère Imatmaten), qui est elle-même descendante des Temzit et longuement décrite par Ibn Khaldoun dans son ouvrage Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale. Elle fonde, près d'une source thermale, la ville de Hamma Matmata (actuelle El Hamma). Elle est contrainte de la fuir au cours des invasions des Hilaliens et fonde l'actuelle Matmata dans les montagnes avoisinantes qui portent le même nom. Toutefois, on n'y parle plus berbère, ce qui est encore le cas dans les villages voisins de Taoujout, Tamezret, Techine et Zraoua. 

Habitations troglodytiques

Ce sont des habitations creusées dans les flancs de la montagne autour d'un vaste puits habituellement circulaire. Autour de ce puits constituant la cour de l'habitation sont creusées longitudinalement et en étages les pièces qui serviront pour l'étage inférieur de chambres (camour), de cuisine (matbakh), de bergerie pour les chèvres et d'étables, l'étage supérieur étant réservé pour le stockage (makhzen) des céréales, dattes, olives et figues séchées.

Dans cette région soumise à de très fortes canicules, plusieurs mois par an, cet aménagement particulier de l'habitat permet de faire pénétrer la lumière dans les pièces souterraines tout en y maintenant de la fraîcheur au plus chaud de l'été. Bien que la température intérieure de ces habitations ne soit pas constante durant toute l'année, comme dans une grotte, les amplitudes thermiques entre l'hiver et l'été y sont assez réduites : une quinzaine de degrés en janvier et 23 à 25 degrés en juillet.

Depuis le niveau naturel du sol extérieur, on descend généralement dans la cour directement au moyen d'un étroit escalier aménagé à flanc de paroi ou éventuellement d'une échelle appuyée contre cette dernière.

On peut aussi pénétrer dans la cour par un couloir souterrain horizontal qui s'amorce un peu en aval dans le flanc de la montagne (car la majorité de ces maisons sont aménagées sur des terrains pentus). Certaines maisons sont assez élaborées avec une succession de cours intérieures auxquelles on accède par des couloirs souterrains partant des logis ou de la cour principale, deux niveaux de pièces superposées, tunnel d'accès en pente douce s'amorçant à partir du rebord supérieur du puits, etc.

 

A la découverte du requin pointes noires… 

Bora Bora

A la découverte d’un requin qui peuple les récifs coralliens de Polynésie, le Requin pointes noires, appelé également « Vaki » ou « Ma’ o Mauri » en Tahitien.

Le requin à pointe noires

Généralement de couleur grisâtre/brunâtre avec un ventre blanc, les requins à pointes noires sont présents dans les 5 archipels de la Polynésie Française et sont certainement l’espèce la plus répandue dans les lagons polynésiens.

Vivant principalement dans des eaux tropicales, le requin pointes noires mesure en moyenne de 0,8 m à 1,3 m pour un maximum de 2m et un poids moyen de 15 Kg pour un maximum de 24 Kg et est facilement reconnaissable du fait de ses tâches noires à chaque extrémité de nageoire. Les requins pointes noires vivent en moyenne 10 à 12 ans et sont généralement en groupe de plusieurs dizaines de requins qui peuvent occuper une même zone pendant plusieurs années lors de la période de gestation de la femelle.

Assez craintif et peureux, le requin à pointes noires est jugé « moins effrayant » par rapport à ses camarades. Selon les spécialistes, ce requin est facilement effrayé par les nageurs et peut donc être observé sans soucis lors de plongées dans les lagons de nos îles. Certaines excursions sur Moorea, Raiatea, Tahaa ou encore Bora Bora proposent une rencontre en tête à tête avec ces animaux impressionnants. Vous vous rendrez compte que malgré qu’ils soient considérés comme étant inoffensifs, ces requins à pointes noires vous effraieront tout de même.

Les requins à pointes noires sont des poissons très rapides et peuvent atteindre jusqu’à 37 Km/h mais passent la quasi-totalité de leurs journées à se balader aux abords du récif en faisant parfois quelques passages sur les bancs de sable du lagon en attendant que la nuit tombe pour pouvoir se lancer à la chasse.

 

 

Habitat

Cet attachement aux côtes et aux lagons polynésiens lui permet d’être fréquemment en contact avec les humains et de s’affirmer comme étant inoffensif (si l’on ne le cherche pas bien sûr). Ce lien entre l’animal et l’homme nous permet de moins craindre les requins à pointes noires et de les approcher sans peur. Les pêcheurs en apnée le craignent néanmoins car comme vous le savez, en présence de sang, un requin est incontrôlable.

Le requin à pointe noire joue un rôle important dans la chaîne alimentaire de la faune marine polynésienne du fait de sa forte présence sur le territoire, il règne sur les lagons de nos îles. Il n’est pas rare de les croiser car ils ne vivent qu’à maximum 70 m de profondeur, cette habitude de vivre dans des eaux peu profondes lui donne la particularité de bronzer afin de se protéger du soleil.

A savoir qu’un requin pointes noires n’est pas agressif s’il n’est pas provoqué.